25 sept. 2011

In defence of my city

This poem has been a long time coming. It's born of frustration, and I hope others will answer my cry. Feel free to share. 


Ok, so I don't live in a big Metropolis
So my city isn't a Big Smoke
                    or a Big Apple
                     ou une Ville Lumière
So it's just a Little Big City
So it's just a National Capital
   a National Capital Region
So it's not a City That Never Sleeps.
   So what? I like to sleep.
Pis, peut-être que ma ville
   ne va pas vite vite vite
Pis, ça? J'aime bien prendre mon temps.
Pis peut-être qu'on n'a pas de métro
 pas de grosse montagne au centre-ville.
Pis, ça? On a une immense patinoire
 et un parc naturel au pas de la porte.
And we have bike trails criss-crossing the city
And a Parliament Hill
   where we can celebrate         or protest
                    or play soccer!
And maybe we've been called boring.
But that's only by people
       who don't know where to look.
Because my city is vibrant
         and alive
                 and beautiful.
You just have to give it a chance.
Parce que ma ville
         ma petite grande ville
a une multitude de trésors cachés
qui n'attendent qu'à être découverts.
So, next time you call my city dull
         or grey              or boring
do me a favour
and dig a little deeper.
Parce que ma ville
         elle n'est ni plate          ni grise
elle est simplement plus modeste
        plus discrète
que les métropoles qui lui font de l'ombre.
Parce que ma ville
        a tellement à offrir
mais n'ose pas le crier trop fort.
Et parce que moi
         je suis fatiguée
d'avoir à défendre       ma petite grande ville
devant des gens qui n'ont même pas fait l'effort
         de chercher
              de regarder plus loin que les rumeurs
                        et quolibets
          qui flottent autour de mon amour
de mon village         devenu ville
encore timide           et hésitante.
Because my little big city
suffers from self-deprecation
And I wish
   it would be proud
      of what it is
    and what it has to offer
This beautiful city of my heart.

3 commentaires:

  1. Bonjour,

    J'habite et j'aime la même ville que vous. Je comprend tout à fait vos sentiments.
    Je suis sensible à sa topographie. Comme je suis la plupart du temps à pied ou à vélo, j'en arrive à sentir physiquement, avec mes pieds, mes yeux et mes mains, le grand relief sur lequel elle est bâtie. Il y a quelque chose de magnifique : quand on se déplace d'Est en Ouest, en suivant l'axe de la rivière des Outaouais, on redécouvre à chaque percée dans la forêt d'édifices, les collines bleues de la Gatineau. Comme un motif caractéristique qui revient à plusieurs reprises dans une partition.

    M.

    RépondreEffacer
  2. Il faut te remercier pour exprimer mes sentiments exacts d'Ottawa. Chaque fois qu'un de mes amis qui vient d'une grande ville -*cough* Toronto *cough* - visite (ou parle d'une visite de) la ville, je me trouve souvent à la défendre en lui disant qu'il ne voit guère la ville pour la ville, mais malheureusement le gouvernement fédéral pour la ville propre. C'est nous, les Ottaviens, qui connaissent notre ville merveilleuse et ses quirks.

    (Je m'excuse si il y a des fautes dans mon texts: le français n'est pas ma langue maternelle).

    RépondreEffacer
  3. Merci pour vos commentaires, M et SLD. C'est encourageant de savoir que je ne suis pas seule à sentir cette frustration, et cet amour. Et de savoir que je suis lue!

    É

    RépondreEffacer