La source est tarie.
Plus de mots.
Je n'ai pas les mots
les mots qu'il fallait m'ont quittée
laissant une vibration infertile dans mon âme asséchée.
Je rêve d'un monde qui a déjà été mien mais dont j'ai perdu la clé
perdu la carte perdu le chemin
oublié la réalité
oublié la sublime douleur des mots qui coulent sans effort et sans arrière pensée pour créer des rythmes et des sons et des images qui
mais j'oublie.
Je ne sais plus dire ne sais plus respirer à fond ne sais plus
laisser aller
et vibrer à la même fréquence que cette source qui autrefois m'alimentait.
Phrases incomplètes
idées à peine formulées qu'elles m'abandonnent.
Besoin d'écrire
le mouvement automatique de la plume sur le papier comme une saignée
douloureuse mais nécessaire.
Laisser couler l'encre
jusqu'à ce qu'il ne reste plus de résidu jusqu'à ce qui en sorte soit réduit à sa plus pure expression.
Plus de mots.
Je n'ai pas les mots
les mots qu'il fallait m'ont quittée
laissant une vibration infertile dans mon âme asséchée.
Je rêve d'un monde qui a déjà été mien mais dont j'ai perdu la clé
perdu la carte perdu le chemin
oublié la réalité
oublié la sublime douleur des mots qui coulent sans effort et sans arrière pensée pour créer des rythmes et des sons et des images qui
mais j'oublie.
Je ne sais plus dire ne sais plus respirer à fond ne sais plus
laisser aller
et vibrer à la même fréquence que cette source qui autrefois m'alimentait.
Phrases incomplètes
idées à peine formulées qu'elles m'abandonnent.
Besoin d'écrire
le mouvement automatique de la plume sur le papier comme une saignée
douloureuse mais nécessaire.
Laisser couler l'encre
jusqu'à ce qu'il ne reste plus de résidu jusqu'à ce qui en sorte soit réduit à sa plus pure expression.
Merci! Pas toute à fait tarie, je dirais. Quand on ne sait pas quoi dire, on parle de son incapacité. On appelle ça "amorcer la pompe". Bonne continuation.
RépondreEffacerC'est exactement ça, et la pompe est amorcée. Merci, lecteur/trice inconnu
RépondreEffacer