J'ai hésité à partager celui-ci. J'hésite encore mais je me lance. Inspirée par ce qui se passe ces temps-ci...
Les nouvelles sont glauques aujourd'hui
Elles l'étaient hier
le seront sûrement demain.
Les nouvelles sont glauques aujourd'hui
et je n'ai plus la force d'y faire face.
Les quelques lueurs de bonnes nouvelles
qui arrivent parfois à traverser la grisaille
sont teintées de discorde qui divise.
Les bonnes nouvelles se font rares
asphyxiées par les cris d'une foule unie dans sa division
les cris des détracteurs
des impuissants
des dépossédés
des oubliés
des gens haineux et des gens bien pensants
de ceux qui militent pour
de ceux qui militent contre
de ceux qui aiment crier
de ceux qui aiment s'entendre.
Alors que moi pauvre petite moi
je m'efface dans le marasme
plus capable de respirer.
Est-ce qu'on ne pourrait pas juste
s'aimer?
Nos différences oubliées?
Nos blessures effacées?
Notre rancune enterrée?
Repartir à zéro
tout détruire pour mieux reconstruire.......
est-ce que c'est ce qu'on fait, là, présentement, dans ces nouvelles qui me paralysent?
Même moi, j'y ai cru.
J'ai vu ces femmes marcher
un monde entier de femmes qui hurlaient
de femmes et d'hommes et d'enfants
unis par ses divisions haineuses
et j'ai eu espoir. J'ai voulu me joindre à eux
pour chanter danser crier
avec l'humanité.
Mais l'union n'était que mirage
la césure toujours présente
comme une vipère sous nos pieds
serpent de discorde qui susurre:
"Ce n'est pas assez"
"Où étiez-vous quand nous sommes sorties dans la rue?"
"Où étiez-vous quand nous chantions l'espoir?"
"Où étiez-vous quand on voulait nous faire taire?"
"Hypocrites!"
Et voilà que la danse de la colère reprend de plus belle et nous entraîne dans une farandole où les sous-groupes se divisent en sous-groupes qui deviennent des groupuscules.
Jusqu'à ce qu'il ne reste plus que des individus qui ne se parlent plus.
L'avenir est glauque et je ne vois plus le futur.
Les nouvelles sont glauques aujourd'hui
Elles l'étaient hier
le seront sûrement demain.
Les nouvelles sont glauques aujourd'hui
et je n'ai plus la force d'y faire face.
Les quelques lueurs de bonnes nouvelles
qui arrivent parfois à traverser la grisaille
sont teintées de discorde qui divise.
Les bonnes nouvelles se font rares
asphyxiées par les cris d'une foule unie dans sa division
les cris des détracteurs
des impuissants
des dépossédés
des oubliés
des gens haineux et des gens bien pensants
de ceux qui militent pour
de ceux qui militent contre
de ceux qui aiment crier
de ceux qui aiment s'entendre.
Alors que moi pauvre petite moi
je m'efface dans le marasme
plus capable de respirer.
Est-ce qu'on ne pourrait pas juste
s'aimer?
Nos différences oubliées?
Nos blessures effacées?
Notre rancune enterrée?
Repartir à zéro
tout détruire pour mieux reconstruire.......
est-ce que c'est ce qu'on fait, là, présentement, dans ces nouvelles qui me paralysent?
Même moi, j'y ai cru.
J'ai vu ces femmes marcher
un monde entier de femmes qui hurlaient
de femmes et d'hommes et d'enfants
unis par ses divisions haineuses
et j'ai eu espoir. J'ai voulu me joindre à eux
pour chanter danser crier
avec l'humanité.
Mais l'union n'était que mirage
la césure toujours présente
comme une vipère sous nos pieds
serpent de discorde qui susurre:
"Ce n'est pas assez"
"Où étiez-vous quand nous sommes sorties dans la rue?"
"Où étiez-vous quand nous chantions l'espoir?"
"Où étiez-vous quand on voulait nous faire taire?"
"Hypocrites!"
Et voilà que la danse de la colère reprend de plus belle et nous entraîne dans une farandole où les sous-groupes se divisent en sous-groupes qui deviennent des groupuscules.
Jusqu'à ce qu'il ne reste plus que des individus qui ne se parlent plus.
L'avenir est glauque et je ne vois plus le futur.